Je renierai votre nom,
et oublierai qu’un jour mon pied s’est essuyé au paillasson de votre demeure.
Je renierai votre nom,
car je refuserai vos crimes et entendrai me laver ainsi de la souffrance que vous avez engendrée, oublier d‘avoir du un jour naître dans votre maison.
Je renierai votre nom,
et refuserai le moindre souverain que vous m’auriez laissé, car je veux que nul ne dise que j’ai eu quelque chose de cet héritage-là.
Je toiletterai mon âme et rembourserai au centuple ce que vous avez dérobé.
Quand brisé, je traînerai les genoux dans la poussière des routes et mendierai mon pain, alors je saurai que je pourrai renaître.
Je changerai mon nom et deviendrai un autre.
Malheureusement je ne pourrai empêcher que vous ne me pleuriez et m’inscriviez dans votre lignée ; croyant qu’au fond d’un trou je reposerai, assassiné.