Trois gouttes d’eau sur une pêche rosée
Et me voilà revenue aux jours d’insouciance.
Aux jours où le moindre ruisseau était comme un torrent.
Au temps où je volais en pensée avec les tourterelles.
A l'époque où le moindre carton devenait un camion.
Quand mes larmes d'enfant me procuraient des bonbons.
Au temps où je croyais que mes parents étaient Dieux immortels.
Une odeur de jasmin m’a chatouillé les narines,
Une brise légère m’a caressé la joue.
Je me suis endormie avec innocence.
Demain sera ce que j’en percevrai...comme quand j'étais enfant.
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