.
Sophie Bigard-Troudart, est Parisienne et vit aux Antilles depuis 5 ans, après un passage de 10 ans à Lyon.
En découvrant ses peintures sur la toile, on a très vite envie d’en connaître un peu plus sur son parcours d’artiste, et surtout d’avoir une vue de l’ensemble de son œuvre. Et nous sommes surpris de nous trouver face à une artiste très éclectique ; à la fois peintre accomplie et photographe talentueuse.
Il est certain que ses premières classes faites aux Beaux- arts de Versailles, puis sa technique perfectionnée à l’Ecole Supérieure d’Art Moderne de Paris (E.S.A.M) ne pouvaient que développer un talent déjà très prometteur.
Son amour du dessin qui commençât dès sa prime enfance, quand elle ne se déplaçait jamais sans un carnet et un crayon, laissait déjà présager ses oeuvres futures.
Et quand nous regardons ses créations de jeunesse, nous pouvons déjà pressentir les ébauches de ses peintures à venir.
Ce tableau, peint dans les années 80, est l’un des rares rescapés de ses premières œuvres.
Dans une autre de ses œuvres de la même époque « dark versus color » (le noir opposé à la couleur), qui fait partie de sa collection privée, elle s’exerce à l’étude des contrastes.
Une autre aquarelle de ses débuts, « Bonsaï » dans laquelle elle marie avec subtilité et harmonie cette même opposition entre l’ombre et la lumière, le sombre et le transparent.
« Norma and Teddy bear » (Norma et l’ourson)
Ce tableau baptisé « Capricorne » est issu d’une série sur les signes astrologiques.
(...)
« Three women » (les trois femmes) peint en 1991. Cette aquarelle est sa première approche de la trilogie féminine où l’auteur se ressent trois, dans ses différentes facettes.
ON THE OTHER SIDE OF THE MIRROR
VISION DU MONDE (crayons)
Ces deux dessins ont été réalisés lors de vacances passées avec ses parents à Soulaire, près de Chartres. Ce fut sa période crayon qui se situe juste avant les Beaux Arts.
Il faut reconnaître que Sophie Bigart-Trouslard a suivi les traces des sa mère, Odile Ollagnon, elle-même artiste-peintre. Son père, lui aussi très féru d’Art, lui fit visiter, dès sa prime enfance, tous les musées et lieux culturels de France et de Navarre. Elève attentive et assidue, elle s’imprégna des contrastes et des couleurs. Les vitraux, surtout ceux de La Cathédrale de Chartres, où elle se rendait souvent, ont laissé en elle un souvenir impérissable et marqué fortement son œuvre ; les bleus surtout, d’où son époque des « dames bleues » qui sont ses premières créations couleur après sa période des Beaux Arts.
« Me and myself » (face à moi-même) 1992
« Butterfly woman » (la femme papillon)
« Dreams » (Rêves)
« autoportrait » 1990
« The Key of my heart » ( la clé de mon coeur) version inachevée 1993
« Marmaid song » (le chant de la sirène)
« Norvegian dream » (rêve norvégien)
Ensuite, avec la maturité, la naissance de ses enfants, ainsi qu'avec ce qu’elle appellera sa renaissance spirituelle, viendra la période « dame blanche », plus colorée et plus fleurie, où elle accentuera la transparence des visages des personnages afin de mieux faire ressortir par contraste les autres couleurs du tableau.
« Cherry red, bubles and little fish » (des cerises rouges, des bulles et des petits Poissons) aquarelle et encre de chine, Réalisée en 2002
« birdy » (petit oiseau) (aquarelle et encre de chine) 2003
Elle représente souvent des femmes ornées de cœurs avec une clé tout à côté. Ces tableaux sont nommés « the Key of my heart » (la clé de mon cœur). Car l’artiste considère que le cœur, symbolisant l’amour, est l’élément principal et essentiel de toute vie.
.
Detail 1
Detail 2
Detail 3 D' Autres oeuvres suivront, par exemple une autre version de:
« Butterfly woman » (la femme papillon) Le peintre se dit inspirée par l’Art Déco ainsi que par les œuvres de Gustav Klimt, telles que l'arbre de vie, mère àl'enfant ou encore Eve et Adam, mais aussi par les gravures de Marcel Gromaire ou encore par Tamara de Lempika et surtout par l’affichiste Mucha. D’ailleurs, elle débuta sa première collection d’affiches à l’âge de 8 ans. C’est pour cette raison que l’on retrouve dans ses aquarelles le graphisme le souci du détail et du cadrage des techniques propres à l’affiche publicitaire.
La signature de ses toiles est tout en filigrane, en transparence, afin qu’elle se fonde dans l’œuvre. Elle signe toujours deux fois, une à l’intérieur de l’œuvre, l'autre au recto de celle-ci.
Ce tableau est une fusion, un concentré de son œuvre. Et il résume à lui seul tous les courants de son évolution.
.
L’aquarelle, « Rebirth » (Renaissance) peinte en 1998 représente sa renaissance spirituelle. Le poisson y symbolise la chrétienté, le bleu, l’esprit de Dieu et les trois femmes la Divine Trinité. Ce sont en même temps les trois facettes de la personnalité de l’artiste
(...)
« Something wrong in paradise » (quelque chose de pourri au paradis) peint en (2009) est le dernier pastel sec qu’elle ait réalisé.
(...)
« Leave me alone » (laisse moi seule) est sa dernière aquarelle depuis 2007
Ses œuvres sur papier où s’expriment le pastel sec, le médium, de l’aquarelle et l’encre de Chine, nous transportent dans un monde onirique et imaginaire.
Son projet futur, un Conte pour enfants et un Roman. Bien que pour l’instant elle se consacre à l’œuvre la plusimportante de sa vie ; l’éducation de ses trois enfants. Ce qui explique la raison pour laquelle l’artiste a été moins prolifique pendant ces dix dernières années.
Vous pourrez contacter l’artiste ou avoir une vue plus complète de ses créations en passant par l’un de ses blogs http://www.blog-gratuit.com/sbt/ consacré à la peinture
ou encore par:
http:// sofa dream.com/
Chantal Sayegh-Dursus