Une Sonnerie stridente,
Des mots bousculés ;
Transmission d’un mal être.
D'une angoisse diffuse
De nuits moites et blanches.
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Punch-frappé
Une Sonnerie stridente,
Des mots bousculés ;
Transmission d’un mal être.
D'une angoisse diffuse
De nuits moites et blanches.
Des tornades destructrices,
Affutent leurs sabres
Et rasent mon âme
D’une solitude intense
Imprégnante tristesse
Quand dans la ville détruite
Je pleurerai mes morts
Cherchant de-ci delà l'assassin invisible
Tu me diras
Qu’un cyclone seulement
En fut l'unique coupable
Alain Galaup ©volcan de La Soufrière
Crachats de cendre
Sous l'écorce sourde
La colère rentrée
Prémisse de bave,
Rougeoyante incandescence
La muse espiègle
gomme le parchemin
L'inexprimé pourra-t-il être dicible ?
Le temps a bousculé
la pertinence des mots
Échenillage, débroussaillage, taillage, tonte,
Satisfaction de suées vaines,
Luttes superfétatoires, surérogatoires,
De début de saison
Le phoenix renaît
Où tout n’était que cendres
Le soleil a bu les larmes de la pluie
C’est la dernière ligne droite
À droite comme à gauche
Les joueurs piaffent
Turbulences sur le stade
Les équipes éructent
Une impatience dans les gradins
Face au but
Des maillots crottés
Les invectives fusent
Seconde mi-temps
Une tête « droit au bide »
Le Capitaine disqualifié
Un carton rouge est brandi
La foule le pouce en bas
Veut la mise à mort
Pleurs ou joie
Comme toujours
Malheur au vaincu
Invitation impromptue
Une douce robe de chambre mauve,
Le téléphone sonne,
Une douche rapide
Chaussée en travaux
Des marteaux pilonnent,
Martèlent nos tympans,
Vapeurs de goudron sur la ville.
Broché
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