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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 15:15

Claudie Louis langoustes seules DSC04504

 

Ingrédients :

 

2 belles langoustes d’un kilo chacune

 

1 gros oignon

2 gousses d’ail

2 citrons verts

4 cuillers à soupe d’huile de tournesol

1 petit piment Bondamanjak

3 branches de persil

2 branches de cive/ ou  5 de ciboulette

1 bouchon de rhum

Du sel et du poivre du moulin

 

Préparation  de la sauce :

 

Epépiner les piments et les couper en fines lamelles. Ecraser les gousses d'ail. Ne garder que les feuilles du bouquet de persil et hacher-les menu. Couper les cives/la ciboulette ainsi que l'oignon en menus morceaux. Lier le tout avec l'huile, le citron vert préssé et le contenu du bouchon de rhum.  Saupoudrer de sel et de poivre du moulin. 

Réservez la sauce. A verser sur les langoustes au moment de servir. 

 

 

Préparation et cuisson des langoustes :

 

La préparation des langoustes doit d’être appréhendée différemment ; selon si elles sont achetées fraîches, ou surgelées et crues, précuites ou vivantes, ou encore si vous les préférez bouillies ou grillées.

 

Pour des langoustes surgelées et non cuites, les faire d’abord dégeler dans de l’eau froide avec une poignée de gros sel.

Ensuite les essuyer et les faire bouillir entières dans de l'eau en ébullition, dans laquelle vous aurez ajouté du sel, quelques lamelles d’oignon, un brin de cive  et une cuiller d’huile,  mais pendant vingt minutes seulement ; afin que le crustacé ne s’affadissent pas lors de sa cuisson. Couvrez et laissez reposer.

 

Si vous préférez les langoustes grillées une fois dégelées et séchées, coupez les en deux dans  le sens de la longueur et faire un préassaisonnement au sel au persil et à l’huile pour la cuisson (mais en très petite quantité, car il s’agit d’en rehausser et non d’en altérer le goût). Les faire griller du côté de la carapace.

Si elles sont vivantes...les verser dans de l'eau bouillante entières ou  les fendre en deux dans le sens de la longueur.

 

Si vous achetez les langoustes précuites, la préparation dépendra de votre préférence de dégustation ; froide ou chaude.

 

  • Froide : il vous suffira de les couper dans le sens de la longueur et de verser par-dessus la préparation au moment de servir.
  • Chaude : vous les jetterez dans le bouillon mentionné ci-dessus pour la cuisson des langoustes surgelées, mais pendant ¼ d’heure seulement et ne les ouvrirez qu’au moment de passer à table.

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 23:13

Claudie Louis boudins DSC04455

Trois types de boudins. Deux avec des boyaux et du sang de porc, l'un avec du piment et l'autre sans. Le troisième, au premier plan, est fait avec des boyaux et du sang de boeuf.

Claudie Louis langoustes seules DSC04498

 

Claudie Louis langoustes seules DSC04504

 

Une amie vient de m'envoyer ces photos de Guadeloupe. C'est trop délicieux. Délectez-vous en d'abord des yeux. Je ne vais pas tarder à mettre les recettes en ligne.

 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 19:31

tajine-jileni-rouge

 

 Le Tajine de poulet

Inspiration  marocaine

 

 

Acheter des cuisses de poulet complètes (selon le nombre d’invités), en enlever la peau, les couper au niveau de l’articulation, les cisailler profondément en plusieurs endroits, (les entailles doivent être nombreuses et profondes) puis les  citronner abondamment, ensuite saupoudrer le tout de gros sel et laisser reposer.

 Le citron et le sel combinés feront une pré cuisson des chairs.

 Enduire la viande de poudre de curcuma en insistant bien sur l’intérieur des entailles.

La faire revenir à feu moyen.

Quand elle est  quasiment cuite, l’enlever de la poêle.

 

Pendant ce temps mettre un plat à Tajine au four, thermostat 200°,

Faire réchauffer trois poignées de raisins blonds ou une dizaine de pruneaux dans un petit verre d’eau et réservez. 

Couper des gros oignons, faites les blanchir à l’huile sur feu très bas et saupoudrez en cour de cuisson de deux cuillers à café de sucre et réservez.

 

Récupérez l’eau encore chaude des raisins ou des pruneaux, la mettre au fond du plat préchauffé y ajouter deux pincées de poudre de curcuma, une pincée de poudre de muscade, une pincée de poudre de cannelle, une pincée de gingembre et une pincée de coriandre.

Dresser par-dessus le poulet, recouvrir le  plat et mettre au four à 220° pendant vingt minutes.

Quand la cuisson est terminée, ouvrez le plat et mettre au-dessus des viandes, l’oignon et le raisin ou les pruneaux, recouvrir, laisser à four chaud pendant dix minutes.

Le plat est prêt à être servi.

Au cas où la dégustation devrait être faite postérieurement, ne mettre l’oignon et les fruits secs qu’à la dernière minute après réchauffement, sinon le mélange n’aura pas le délicieux goût sucré salé mais sera entièrement sucré.

 

Vous pouvez également pour, continuer à jouer sur le sucré salé, en y ajoutant au moment de servir une noix de miel mélangée à une noix de beurre fondu mélangé à de la cannelle et de la muscade, légèrement fondus dont vous napperez la préparation.

 

 

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 17:42

Colombo de poulet 

 

 le coq est tué

 

poudre-de-colombo-des-antilles

 

 

Ingrédients :

 

1 kg ou 2 de poulet (entier ou des  cuisses,…)

2 gros oignons

6 gousses d’ail,

1 cive ou de la ciboulette

1 bouquet de persil

1 petite branche de thym

2 cuillères à soupe de poudre de colombo, ou de la pâte de Colombo

1cuillère à café de coriandre,

Quelques graines de cumin,

Deux étoiles d’anis,

Du sel, du poivre, de l’huile,

1  grosse courgette, ou des haricots verts

1  grosse aubergine,

3 pommes de terre, ou une mangue verte

(Dans tous les cas pas plus de 3 légumes différents)

1 à 2 citrons,

1 cube de bouillon de poulet

 15 cl de crème fraîche légère ou de lait de coco.

1 piment rouge, ou 1 petit piment oiseau (haché à part : pour ceux qui aiment épicé) ou

1 piment entier non cassé

 

Préparation :

 

Je préfère enlever entièrement la peau, ainsi que tout le gras du poulet.

 

Faire mariner la veille avec le jus de citron vert, le sel, le poivre, les oignons, la cive, le persil, le thym, l’ ail écrasé et la poudre ou la pâte de colombo

 

Faire revenir le tout  avec un filet d’huile, puis  ajouter, la coriandre, le cumin et l’anis, mettre un filet d’eau et faites revenir le tout, sans que cela n’attache, puis noyez  la préparation et y ajouter un bouillon cube de poulet, la courgette et l’aubergine coupées en dés, goûtez régulièrement et ajuster la liquidité du mélange au degré de cuisson, n’hésitez pas à rajouter de la poudre de colombo. En fin de cuisson, ajoutez les pommes de terre (bouillies d’abord  afin qu’elles ne soient pas écrasées) et un piment entier non coupé et non écrasé.

Quand la cuisson est terminée, mouillez avec le  lait de coco ou la crème fraîche, puis couvrez.

 

 

Accompagnement

 

Des Ignames, des patates douces,   des bananes plantain ou encore  du riz blanc.

 

Composition de la poudre de Colombo :

 

1 cuillerée ½ à café de graines de  coriandre,

1 cuillerée ½ à café de curcuma,

1 cuillerée ½ à café de graines de  cumin.

1 cuillerée ½ à café de graines de  moutarde,

1 cuillerée ½ à café de graines de  poivre noir,

1 morceau de gingembre frais gratté

1 cuillerée ½ de piment moulu

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 10:58

le coq est tué

 

Préparation :

 

Dégraisser le poulet, bien le citronner, le saler, (au gros sel ou à la fleur de sel), puis le saupoudrer d’une cuiller à café d’herbes de Provence.

Ecraser dix gousses d’ail, les mélanger avec une noix de beurre, du sel  et quelques pincées de poudre de quatre ou de cinq épices.  Puis en farcir le poulet.

Ou encore vous pouvez choisir de le farcir avec 14  gousses d’ail   entières, dégermées, une noix de beurre et une pincée de sel.

 Mettre un verre d’eau au fond du plat de cuisson (afin que la volaille  ne sèche pas  et que les graisses recueillies ne brûlent pas et fassent au contraire une sauce) et posez-y le poulet. Cuire à feu moyen. Afin de permettre une  cuisson uniforme, inciser les membranes intérieurs des deux cuisses jusqu’à la base et mettre trois gousses d'ail dans chaque incision.

Thermostat 200° pendant une 1h1/4 pour un poulet d’1kg 300.

N’oubliez pas de le retourner à mi-cuisson.

Eteindre le four, remettre le poulet à l’endroit et le laisser terminer sa cuisson dans le four encore chaud.

 

En accompagnement :

 

1)      Vous pouvez choisir sept grosses  pommes de terre en lamelles et un oignon également en lamelles, saupoudré s de gros sel et d’herbes de Provence.

 Vous les rajouterez au poulet à  mi-cuisson avec un verre et  demi d’eau chaude (afin d’éviter le choc thermique qui pourrait faire éclater un plat de verre).

2)     Vous pourrez également l’accompagner avec des légumes, cuits à la vapeur, tels des  haricots verts, que vous saupoudrerez d’une pincée de fleur de sel et d’une cuiller à soupe de persil.

Privilégier la cuisson à la vapeur, car toutes les vitamines sont préservées  à la cuisson, et les légumes sont plus moelleux et plus goûteux. 

 

Un poulet de Bresse, Label Rouge ou Bio sublimerait les saveurs.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 00:13

Fotosearch Enhanced RF Libres de droit

 

 

 Ingrédients :

 

Un vivaneau d’ 1 à 2 kilos (ou des daurades).

Deux gros oignons

Six gousses d’ail dégermées et écrasées

Une ou deux cives ou un petit bouquet de ciboulette

Un demi-bouquet de persil

Deux citrons

Quatre grosses tomates,

Quatre piments végétariens

Quelques clous de girofle

Du gros sel

 

Préparation :

 

Très souvent dans le commerce, vous trouverez du poisson des tropiques surgelé.

Afin de ne point l’agresser et qu’il conserve toutes ses qualités nutritives, le faire dégivrer progressivement  dans de l’eau froide dans laquelle vous aurez mis une poignée de gros sel.

 

Puis, écaillez votre poisson, en enlever les ouïes, et coupez les ailerons avec des ciseaux de ménage. Faites trois ou quatre grandes entailles sur chaque côté.

 

Dans un grand plat long, le citronner entièrement, salez-le  avec du gros sel, écrasez l’ail dans les interstices, ainsi que les clous de girofle, mettre l’oignon coupé en fines lamelles, y ajouter les cives coupés en très petits morceaux, et pour la ciboulette pareillement, coupez les tomates en morceaux ainsi que les piments végétariens et ajoutez-les à la préparation, y mettre un filet d’huile, retournez plusieurs fois le poisson afin que tous les ingrédients s’y amalgament correctement.

Réservez la préparation.

 

Vous pouvez la faire la veille ou deux heures avant, mais la préparation sera d’autant plus goûteuse que la marinade se sera bien imprégnée.

 

Cuisson :

 

Dans un cuiseur anti-adhérent avec couvercle, mettez une cuillère à soupe d’huile et versez le poisson et sa préparation, couvrez et faire cuire à feu doux, dix minutes environ, puis retournez le poisson. S’il n’est pas entièrement couvert, ajoutez une tomate ou de l’eau, mais ne pas oublier de rectifier l’assaisonnement. Quand l’arôme commence à se dégager, arrêter la cuisson, mais laisser  le couvercle.

 

Le court bouillon de poisson s’accompagne  de riz blanc, de bananes plantain, d’ignames, ou de malangas, mais rarement de madères.

 

Cette préparation permet aux enfants ou aux personnes sujettes à des brûlures d’estomac de s’alimenter sans crainte.

 

Pour ceux  qui préfèrent des préparations un peu plus relevées, vous pourrez y mettre du poivre de Cayenne et du piment Bondamanjak en lamelles, ou encore à part, dans  une coupelle, afin que chacun puisse assaisonner à sa convenance. 

 

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 00:41

saumon de l'atlantique

 

Choisissez  un saumon de un kilo cinq cent à deux kilos, ou deux petits saumons d’un kilo chacun. (Comme pour  tout poisson frais, les yeux doivent être clairs et les ouïes rouges).

 

 Le faire écailler et évider par votre poissonnier, sans oublier de faire enlever les ouïes ainsi que les nageoires.

 

Lavez-le à l’eau claire, essuyez-le  puis fendez-le en trois endroits  sur la tranche, en biais. Enduisez-le d’huile sur les deux côté (cela l’évitera de craqueler ou de se dessécher)

Mettre de l’ail écrasé, du persil et de la ciboulette à l’intérieur du poisson et dans les entailles, salez avec de la fleur de sel, saupoudrez d’herbes de Provence (elles ne noirciront pas à la cuisson). Prenez le jus de trois citrons et  versez-le tout autour du poisson [pas sur le poisson].

 

Enfournez à four tiède pendant quinze minutes [ 200°], retournez et laissez cuire quinze minutes de plus sur l’autre tranche.

Mélangez dans un bol, une à deux  cuillers à dessert de moutarde avec une à deux briquettes de crème fraîche légère, y ajouter une pincée d’aneth, en napper le saumon et éteignez le four [la cuisson se continuera mais sans brûler la crème].

 

Peut se servir avec du riz basmati nature, des haricots verts, des petites pommes vapeur, ou des légumes frais cuits à la vapeur.

 

Tout poisson acheté surgelé peut être dégivré tout en gardant l’aspect du frais en le mettant à tremper dans de l’eau froide dans laquelle vous aurez mis une poignée de gros sel.

 

 

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 23:08

le Bharatanatyam

 

Le poulet Tandoori   ( Recette pour 4 personnes) 

 

Ingrédients :

 

Quatre  cuisses de poulet entières

Deux citrons

1 cuiller à soupe de gros sel

6 gousses d’ail

1 gros oignon

Deux yaourts

4 cuillers de poudre de tandoori (achetées de préférence dans une épicerie indienne)

1 cuiller à soupe d’huile

 

 

Préparation :

 

 Enlever la peau,  cisailler profondément les cuisses (les entailles doivent être nombreuses et profondes) puis les  citronner abondamment, puis  saupoudrer de gros sel et laisser reposer.

Le citron et le sel combinés feront une précuisson des chairs.

Quand celles-ci auront blanchi, dans un petit bol, mettre les gousses d’ail écrasées dont vous aurez préalablement enlevé le germe, l’  oignon haché menu, le  yaourt bulgare mélangé à  la poudre de tandoori. Le mélange doit être couleur Terre de Sienne et non pas rosé ; ajouter l’huile et  bien mélanger le tout.

 Enduire le poulet de la préparation, en insistant bien sur l’intérieur des entailles.

Laisser reposer deux heures, jusqu’à ce que le mélange pénètre les chairs en n’oubliant pas  de bien enduire le moindre recoin avec  la préparation. L’enlever avant la cuisson.

 

Mettre  le poulet ainsi préparé dans un four brûlant. Quand la viande grésille, retournez-la,

 

Arrêter le four. Sortir le poulet (afin d’éviter qu’il ne sèche)

 

Faire réchauffer à four moyen dix minutes avant de servir.

 

 

 

Accompagnement : le  riz bicolore à l’indienne 

 

Ingrédients :

 

Un kilo de riz basmati

Un oignon moyen

3 étoiles d’anis ou/et  vingt  gousses de cardamone

2 grosses noix de beurre

1 cuiller de gros sel

 

 

Préparation :

 

Faire chauffer deux  litres d’eau, avec une cuiller de gros sel et une

cuiller d’huile (afin d’accélérer la cuisson).

Mettre  le riz basmati dans une passoire et faire couler  de l’eau chaude jusqu’à ce qu’il blanchisse.  Ensuite  le mettre  dans l’eau frémissante.

 

En même temps, dans une très petite poêle, mettre  l’oignon coupé en très petits dés,  la cardamome/ l’anis étoilé écrasé, deux cuillers à café de  safran /curcuma,  le  beurre. Faire revenir l’ensemble  jusqu’à ce que l’oignon commence à cuire.  

 

Quand le riz  est presque cuit  l’enlever et le  mettre dans un récipient de cuisson  à la vapeur.  

 

Verser le contenu de la poêle  sur le riz qui finira de cuire à la vapeur et mélanger grossièrement en fin de cuisson (afin qu’il y ait des grains oranges et d’autres blancs, sinon la préparation sera toute orangée).

 

La cuisson est terminée quand les grains bien que cuits, sont encore fermes.

 

 

 

Boisson : Le Lassi à la rose

 

Cette préparation ne requiert que cinq minutes de préparation

 

Ingrédients pour 4 à 6 personnes

 

75cl de yaourt nature bien froid

Du sucre (selon les goûts)

40cl d’eau glacée

Des graines de cardamome écrasées et grillées dans une poêle anti-adhésive

1 ou 2 cuillères à soupe de fleur d’oranger

1 ou 2 cuillères à soupe d’eau de rose

 

Préparation :

 

Fouettez le yaourt pour le rendre liquide, puis ajouter l’eau et le sucre, continuez à fouetter jusqu’à ce que le sucre soit totalement dissout, y ajouter ensuite l’eau de fleur d’oranger et l’eau de rose, versez ensuite dans de grands verres rafraîchis au réfrigérateur, parsemer de la poudre de cardamome et servir aussitôt.

 

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 22:47

 Chayottes farcies 001

 

 

Ingrédients :

 

Quatre belles christophines parfaitement blanches ou quatre chayottes bien vertes

Deux oignons moyens

Six gousses d’ail,

½ bouquet de feuilles de persil  frais haché et trois cives (ou  un petit fagot de ciboulette).

150g de lard maigre,

4 piments végétariens (non brûlants)

½ briquette de crème fraîche allégée

Deux cuillères à soupe d’extrait de tomate (pour la coloration)

30g de beurre

50g de gruyère râpé

50 g de pain rassis

½ verre de lait

Deux cuillères à soupe de chapelure

 

Appareils :

 

Un hachoir plongeant

Une très grande poêle antiadhésive.

 

Préparation :

 

Faire cuire dans de l’eau légèrement salée les christophines ou les chayottes coupées  en deux  jusqu’à ce que leur chair ne soit plus que très légèrement ferme.

Puis, égouttez-les et dressez-les dans un plat. Supprimer le cœur  ainsi que la partie filandreuse (pour les chayottes cette  partie sera inexistante donc la cuisson sera beaucoup plus rapide).

Récupérer la chair dans un récipient à l’aide d’une petite cuillère en veillant bien à ne point percer la peau et réservez-la.

 

Dans une poêle, faites revenir le lard auparavant blanchi et coupé en menus morceaux, puis ajouter  les oignons, les piments végétariens coupés en morceaux (sans les graines), l’ail dégermé écrasé, le persil frais, la ciboulette  ou la cive de manière à obtenir presque un roux. Arrêter la cuisson puis y incorporer la crème fraîche, le pain émietté dans le lait   et l’extrait de tomate. 

 

 Mettre la préparation ainsi obtenue dans un saladier, puis la mixer, ensuite y ajouter la chair des christophines et continuer de mixer (mais sans trop fluidifier l’ensemble). Mettre le beurre dans la poele et faites revenir  la préparation pendant cinq minutes environ. Goûter. Normalement  le lard aura suffi à saler la préparation.

 

Verser la farce à l’intérieur des coques, saupoudrez de gruyère râpé, puis de chapelure.

Mettre à four moyen pendant vingt minutes environ, jusqu’à ce que la chapelure soit colorée.

 

Servir chaud en entrée.

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 20:58

 

Pêche sur branche 

 

Chaque jour  je vais à la recherche des goûts perdus des saveurs d’autrefois ; reconstituées scrupuleusement en laboratoires savants par des biologistes talentueux, mais copies imparfaites de leurs goûts fugitifs : le piquant sur la langue du radis, la douceur et l’arôme de la tomate, la saveur fruitée de la fraise, ou la brûlure si caractéristique de l’oignon ; des souvenirs de fragrances à jamais disparues. Je les traque maintenant dans le moindre marché, étalage ou jardinet bio. Comme une musique d’antan, un souvenir lointain, elles hantent ma mémoire ces saveurs du passé. A la poursuite de sensations gustatives, je fréquente désormais les travées des marchés exotiques, traquant de nouvelles odeurs, des textures inédites, non encore trafiquées, pures comme au premier jour.

 

 

Dans un marché chinois, je questionne les grand-mères, leur disant qu’autrefois j’ai visité la Chine et ai goûté des plats que je n’ai plus retrouvés, mais dont le goût me hante encore aujourd’hui.

Avec un sourire complice, elles me livrent quelques uns de leurs secrets millénaires et me guident vers des épices, des légumes, que je n’aurais pu soupçonner, me confient les recettes des paysans chinois, qui pour faire survivre toute une famille n’avaient pour toute viande qu’une volaille par semaine, et comment ils cultivaient le soja, dans de petits chiffons, et  pour agrémenter le tout, inventaient mille et unes épices. Comment ils créèrent le Nashi,  pomme-poire imputrescible, gorgée d’eau et de goût, pouvant se conserver des semaines entières dans les coupes de fruits, et comment en ajoutant une pointe de vinaigre et une cuillerée de sucre, créer un sucré-salé délicieux avec n’importe quelle viande. Elles me dirent le secret de la soupe « won-ton » aux raviolis goûteux, ainsi que celui du canard laqué à la peau croustillante ; enfin m’enseignèrent à choisir les épices, à les moudre, puis à les amalgamer afin de créer la poudre des quatre ou cinq épices.

 

 

Je me rends souvent sur les marchés africains ; disant qu’il y a plus de trois siècles que d’une sente d’Afrique un jour je suis partie, et ai perdu en route  toute ma culture culinaire.

Des mamas compatissantes m’invitent à concocter des mixtures villageoises et déguster avec elles dans des faitouts ventrus mille recettes d’Afrique, dont les épices se trouvent uniquement sur les marchés exotiques. J’apprends ainsi à réaliser de multiples plats, tel le domanah, à partir  d’huile de palme, à utiliser le tamarin goûteux, ainsi que la poudre de gombos, à réhydrater les minuscules sprats afin d’en faire des mets savoureux, à préparer « le tiep bon » à partir du thiof, mis à dégeler dans une bassine d’eau froide avec une poignée de gros sel, afin qu’il garde la fraicheur du poisson tout juste pêché, et à reconnaître dans des poudres anodines les essences déshydratées d’épices succulentes.

Elles me lèguent  des recettes uniquement transmissibles à celles qui peuvent revendiquer d’être de leur lignée.

 

 

Je vais aussi régulièrement dans le quartier indien du nord de Paris, et avoue aux indiennes aux saris chatoyants, venir d’un des anciens comptoirs français de l’Inde : Pondichéry, Chandernagor, Karikal, Mahé ou Yanaon. De tous ces anciens comptoirs, je leur dis qu’en 1954, lorsque  mes parents les quittèrent, me souvenir encore de cette musique indienne, de «  la dada » qui m’induisait chaque jour affectueusement  d’huiles parfumées et  qui berça mes premières années dans un pagne suspendu à une poutre au plafond. 

Elles me confient alors le secret du riz bicolore, agrémentant le poulet tandoori  mis à mariner pendant de longues heures, ainsi que celui du ragoût de viandes, avec moult légumes et épices, adouci à grandes louchées de lait de noix de coco, sans oublier bien entendu les succulentes recettes du poulet madras et des samossas aux pommes de terre écrasées.

Quand je réalise maintenant leur cuisine, je redeviens, l’espace de quelques instants,  une indienne ceinte de saris aux couleurs arc-en-ciel; dont les bracelets  d’argent et de cloisonné multicolores cliquètent vers le ciel,  créant des prismes colorés dans la vapeur surchauffée des marmites où mijotent les multiples plats de l’Inde ancestrale.  

 

 

J’ai rencontré les cuisinières portugaises et leur ai dit qu’elles et moi avons les mêmes références  culinaires ; leur expliquant comment reconstituer au goût à l’identique, en un tour de main, avec des queues de cochon, leur longue recette ancestrale du porc salé aux haricots rouges, qu’elles appellent « feijoada », et comment agrémenter leurs beignets de morue de multiples herbes et d’une pointe de piment, à reconstituer le délicieux sorbet à la noix de coco à partir d’un lait concentré et d’une simple briquette de lait de coco Suzi Wan.

Subjuguées, elles me confièrent alors les autres recettes que j’ignorais de leur pays d’Europe,  ainsi que d’autres plus récentes ; quand les Portugais accostèrent en Amérique du Sud, sur les côtes du Brésil, avec toutes les nouvelles spécialités qui s’y sont depuis ajoutées ; les omelettes goûteuses et froides aux multiples parfums, les « mooqueca de camarao » aux crevettes succulentes,  le tout accompagné du fameux pain au fromage nommé  « pao de queijo ». Tous ces navigateurs qui durent survivre pendant la traversée cuisinant avec du peu et du rien, comme ces boulettes de farine amalgamées avec un peu d’eau et de sel, et mises à cuire dans des ragoûts de viandes ou des soupes de poissons en guise de féculent, que j’appelle moi, « dombrets ».

Nous en convînmes, elles et moi ; nous avions bien les mêmes ancêtres et traditions culinaires.

 

 

A Belleville, je saluai des femmes enturbannées dans de multiples tissus et leur dit qu’en été c’était fort judicieux, car elles emmagasinaient ainsi  des poches d’air frais, bien utiles aujourd’hui en ces jours de grandes chaleur, leur faisant ainsi une pont thermique les protégeant été comme hiver. Elles soulevèrent leurs voiles, me sourirent  et me confièrent que ce n’était point pour se protéger du froid des nuits du désert, d’où elles venaient, ni de la canicule qui y règne le jour, qu’elles étaient ainsi enveloppées, mais pour obéir aux Lois du Prophète disant qu’elles ne devaient tenter nul homme ni nul ange qui viendraient à les croiser. Je leur confiai mon désarroi devant tout ce bouquet d’épices qu’exhalaient  ces sacs grands ouverts, enveloppant le passant même sur le trottoir, et dont la délicatesse semblait prometteuse de mets aux fumets incomparables. Elles me conseillèrent et me guidèrent parmi ces palettes de multiples couleurs, m’invitant à déjeuner chez elle, où elles me montreraient  comment les apprêter. J’appris ainsi à préparer le couscous du désert avec le minimum d’eau et sans aucune sauce, à rouler la semoule afin que chaque grain se détache parfaitement, ainsi que tous les secrets des  briouats au thon, du poulet m’chermel ainsi que des keftahs.

Maintenant quand j’ai envie d’entendre souffler le vent du Sahara, je me mets un peu de khôl autour des yeux, un foulard sur la tête, m’assoie en tailleur, et déguste une des dernières  recettes qu’elles m’ont confiée, tout en regardant pour la énième fois ma  cassette de « Voyages en Orient. »

 

 

Aussi, actuellement, quand je prévois un dîner entre amis, il m’est d’usage de leur demander :

_Que voulez-vous que je vous cuisine ? Des chayottes farcies, un poulet tandoori, un biriyani, un matar keema, du bœuf à la sauce aigre-douce ou  un tajine aux raisins. Désirez-vous  un blanc-manger en guise de dessert ? Préférez-vous  « una pina colada », un « lassi  aux amandes » ou un « un planteur-maison » accompagné  de samossas pour vous ouvrir l’appétit ?

Invariablement, ils me répondent tous :

_Des accras de morue, pour commencer, accompagnés d’un alcool de riz agrémenté de letchis. Pour tout le reste… nous vous faisons confiance.

 

 

 

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